Dès la consultation prénatale, les sages-femmes sont très attentives à informer les futures mères des moyens de contraception existants.
Avant la sortie de la maternité et lors de la consultation postnatale à l’hôpital, la contraception est à nouveau abordée.
La pilule est proposée et prescrite à toutes les femmes qui le désirent mais sa prise en charge financière est un problème récurrent pour les patientes.
Une alternative est toujours proposée.
Malgré cela la contraception reste un sujet difficile qui fait peur car souvent mal connu, plein de tabou, interdit pour raison religieuse.
Il arrive aussi que la contraception soit mal supportée (saignements, céphalées, prise de poids...).
Beaucoup de femmes y restent réticentes ; avoir des enfants, même dans des conditions matérielles très difficiles, leur semble plus naturel ; leur permettant de re-construire une famille, d’avoir une raison de vivre.
L’absence de contraception (féminine ou masculine) peut mener à une grossesse non planifiée. Ce qui est souvent le cas chez les femmes suivies par l’asbl.
N’ayant pas de contraception, certaines femmes sont enceintes peu de temps après leur arrivée en Belgique.
6 semaines après l'accouchement, nous revoyons les femmes pour un contrôle médical gynécologique.
Nous abordons de nouveau à ce moment-là le sujet de la contraception, c'est aussi l'occasion de voir comment va la vie avec un tout petit, l'allaitement si il y a, leur situation de logement, leurs projets de vie...